L'impact environnemental de la recherche

La prise de conscience généralisée de l’urgence à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la volonté de la communauté scientifique de réduire l’impact environnemental de la recherche sont des éléments marquants des  dernières années. En mars 2019, un collectif de chercheurs de diverses disciplines publie le texte fondateur du collectif Labos 1point5. Ce texte affirme la nécessaire mise en cohérence des pratiques de la recherche avec l’Accord de Paris conclu en décembre 2015. Pour mémoire, l’objectif primordial de l’Accord de Paris est de maintenir « l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l'augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. » (pour en savoir plus sur le groupement de recherche (GDR) Labos 1point5 : https://labos1point5.org/).

En 2022, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (MESR) a adopté un Plan climat/biodiversité et transition écologique qui prévoit notamment de "S’engager activement dans la transition bas carbone et la réduction de l’impact environnemental de l’enseignement supérieur et de la recherche par la mobilisation des acteurs". 

L’avis du COMETS

En 2022, le comité d’éthique du CNRS (COMETS) a publié un avis intitulé « Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique ». Membre de ce comité, l'océanographe Éric Guilyardi, directeur de recherche au CNRS et directeur adjoint du laboratoire d'Océanographie et du Climat (LOCEAN), a participé à la réflexion. Il détaille les apports de cet avis et précise en quoi la démarche de décarbonation portée par la Flotte océanographique française soulève des enjeux d'ordre éthique.

Lire l’interview d’Éric Guilyardi.

Le regard d'un astrophysicien

Astrophysicien à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), directeur de recherche au CNRS, Jürgen Knödlseder a mené plusieurs travaux sur l’empreinte carbone de la recherche en astronomie. Il dresse un parallèle entre ses études et la réflexion actuellement menée par les utilisateurs de la Flotte océanographique française.

Lire l’interview de Jürgen Knödlseder.