En écho aux débats portés par les Assises de l’économie de la mer concentrés cette année sur la transition énergétique, la Flotte océanographique française poursuit sa mue. Tout l’enjeu de la démarche prospective en cours est bien de dessiner ce qu’elle sera demain. Une flotte dont la construction a débuté il y a un siècle. Retour, en images, en cartes et en mots, sur les prémices, les étapes majeures, les moments fondateurs de notre flotte océanographique nationale, désormais au premier plan de la recherche mondiale.
Après le webinaire de restitution du 4 octobre 2024, Maximilien Simon, adjoint au directeur de la Flotte océanographique française (FOF), fait un point d’étape sur la démarche prospective, collective et ambitieuse, lancée il y a un an et demi.
Un an après l’annonce de la construction d’un nouveau navire semi-hauturier par la Flotte océanographique française, opérée par l’Ifremer et sa filiale d’armement Genavir, le chantier débute et la quille est posée. Son nom, Anita Conti, est un message fort pour rappeler que les femmes ont leur place au cœur de la science et en mer.
En 2010 et 2021, des tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 7 sur l'échelle de Richter causent des centaines de milliers de victimes en Haïti. Mais pourquoi ces séismes ? Notre modèle classique de la tectonique des plaques n’explique pas l’origine de la faille qui serait à l’origine de ces événements catastrophiques. Du 31 mai au 22 juillet, la campagne multi-disciplinaire Haïti-Twist à bord du Pourquoi pas ?, conduite par Walter Roest, Chastity Aiken, tous deux à l’Ifremer, et Boris Marcaillou (GeoAzur), étudiera les aléas associés au système de failles jumelles actives qui borde Haïti. Rencontre avec Walter Roest, chercheur en géodynamique et Chastity Aiken, chercheuse en sismologie, au sein de l’UMR Geo-Ocean.
La mission Nodule 2024, prévue du 9 mars au 26 avril, à bord du Pourquoi pas ?, a été interrompue en raison d’une avarie de moteur. Les démarches sont en cours pour en comprendre l’origine. Les prochaines campagnes devraient être maintenues.
De la côte au grand large, de la surface aux abysses, la Flotte océanographique française, l’une des cinq plus importantes au monde, sillonne mers et océans pour traquer sans relâche la donnée au bénéfice de la connaissance scientifique. La Flotte océanographique sert la communauté scientifique française, opérée par l’Ifremer et sa filiale d’armement, Genavir. Les portraits des scientifiques, ingénieurs, techniciens et des équipages constituent une exposition originale et itinérante en noir et blanc qui rend hommage à ces défricheurs d’océans. Première escale à Sète du 27 mars au 1er avril 2024.
La communauté française des sciences marines se retrouve à Brest du 29 au 31 janvier 2024, à l’invitation de l’Ifremer, pour imaginer la Flotte océanographique française à l'horizon 2035. Cette réflexion collective élaborera des scénarios stratégiques, opérationnels et technologiques. Elle a débuté en mars 2023 et s’achèvera à l’été 2024. Une nécessaire (r)évolution est en cours.
Originaire de l’île de Ré, Sarah Duduyer nourrit depuis l’enfance une passion pour l’océan, la navigation, la construction navale. Après avoir étudié à l’École centrale de Lyon et achevé son cursus d’ingénieur à l’université de Southampton en Angleterre, elle intègre l’Ifremer en 2004 au sein de l’unité Navires et systèmes embarqués. En 2017, Sarah Duduyer orchestre avec brio la modernisation du Thalassa. Elle pilote, désormais, la construction du nouveau navire semi-hauturier qui devrait voir le jour en 2025. Une étape majeure pour la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer.
À partir de 2025, le remplaçant du Thalia assurera avec le Côtes de la Manche les campagnes scientifiques et les missions d’intérêt public sur la façade Manche-Atlantique. Hybride, flexible et basse consommation, ce nouvel arrivant ouvre la voie de la décarbonation de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer.
Du 2 juin au 17 juillet 2023, le Thalassa et le Pourquoi pas ? sillonnent l’Atlantique Nord-Est au large de l’Islande et de l’Irlande. Co-dirigée par des chercheurs du CNRS, la campagne Apero vise à identifier les conséquences du changement climatique sur la capacité de l’océan à absorber le carbone.
Marjolaine Matabos et Jozée Sarrazin, toutes deux chercheuses en écologie benthique au sein de l’unité mixte de recherche « Biologie et écologie des écosystèmes marins profonds » (Ifremer, CNRS, UBO), particulièrement férues de projets Art et Science, ont accueilli, à leurs côtés lors de la campagne Momarsat, du 6 au 27 juin 2022, le reporter et dessinateur Damien Roudeau.
La réunion de lancement de la démarche prospective de la Flotte océanographique française s’est déroulée le 27 mars 2023 en ligne. Première étape d’une nouvelle démarche collective de réflexion et d’élaboration de scénarios stratégiques, opérationnels et technologiques. Olivier Lefort, directeur de la Flotte océanographique française, nous éclaire sur les enjeux et les défis de cette nécessaire évolution.
Arrivé à Nouméa en décembre 2022, l’Antéa prend la suite de l’Alis pour les campagnes océanographiques dans tout le Pacifique Sud. Il entame cette semaine sa première mission au départ de Nouvelle-Calédonie, pour étudier la dynamique de l’océan autour des monts sous-marins au sud du territoire.
La Flotte océanographique française a annoncé le calendrier des campagnes pour l’année 2023. Celle-ci se distingue par des campagnes scientifiques de grande ampleur impliquant la coordination de plusieurs navires pour l’observation de l’océan depuis l’espace et l’étude de son rôle dans le cycle du carbone.
Après une année 2020 marquée par une activité très réduite du fait de la pandémie de Covid-19, 2021 a vu une forte reprise des activités de la Flotte océanographique française.
La campagne océanographique Résilience se déroule dans l'océan Indien du 19 avril au 24 mai 2022. À bord du navire Marion Dufresne, une cinquantaine de scientifiques internationaux, menés par Jean-François Ternon, chercheur de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) à l'UMR Marine biodiversity exploitation & conservation (MARBEC), étudient les interactions entre la physique et la biologie à “petite échelle”.
L’unité Navires et systèmes embarqués à la direction de la Flotte océanographique s’apprête à tester, du 10 au 15 novembre 2021, un navire nouvelle génération, le DRIX, conçu par l’entreprise iXblue.
Du 4 août au 5 septembre 2021, le navire océanographique Thalassa emporte à son bord une équipe scientifique de l'Ifremer ainsi que l'artiste Nicolas Floc'h* afin d'ausculter les coraux d'eau froide du golfe de Gascogne.
Une équipe multidisciplinaire de 17 chercheurs français et brésiliens embarque du 27 août au 8 octobre à bord de l’Antea, navire semi-hauturier de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer. Au départ de Cayenne, le navire se dirigera vers les eaux brésiliennes et explorera l’embouchure de l’Amazone sur plus de 6000 kilomètres afin d’étudier les impacts des courants, du panache de l’Amazone et des processus turbulents sur le fonctionnement de l’écosystème marin.
En mission pour le Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) depuis le 26 juin 2021, L’Atalante, navire de la Flotte Océanographique Française opérée par l’Ifremer et géré par l’Armement Genavir, rentrera au port de Brest demain à 8h00. A son bord, 10 personnes sur les 50 embarquants sont positifs au Covid-19.
La Flotte océanographique française vient de publier son rapport annuel d'activités 2020. Retour sur cette année riche en rebondissements au cours de laquelle la gestion de la Flotte s’est avérée particulièrement délicate.
En mai 2019, un volcan sous-marin a été découvert, dans l'océan Indien, au large de Mayotte, à 3400 mètres de profondeur. Il s'agit du quatrième volcan actif en France. Assister à une telle naissance, puis suivre l'évolution de cette toute jeune formation, est une aventure scientifique unique au monde.
Rassemblant la communauté nationale des sciences océaniques, la 1ère édition des Rencontres de la Flotte océanographique française du 29 mars au 1er avril 2021 offre l’occasion de faire un point sur l’importance de cette très grande infrastructure de recherche, l’une des cinq plus grandes au monde. Parce que la recherche scientifique et la collecte de données sont aujourd'hui essentielles pour mieux connaître et protéger l'océan, la Flotte océanographique française sillonne les mers du globe, au service de plus de 3000 scientifiques.
Du 29 mars au 1er avril 2021, la 1ère édition des Rencontres de la Flotte océanographique française se déroulera en ligne. Le programme est varié et aussi riche que possible. Les inscriptions sont ouvertes !
Vincent Faujour, Président du groupe Piriou, et François Houllier, Président-directeur général de l’Ifremer, ont signé, vendredi 22 janvier, le contrat portant sur un arrêt technique majeur de L’Atalante à l’automne 2021.
Mieux comprendre la séquestration du CO2 atmosphérique dans l’océan, en particulier la manière dont des éléments chimiques essentiels à ce stockage sont apportés, transportés et transformés par les océans : voici l’objectif de l’expédition océanographique Swings.
L'heureuse nouvelle est tombée ce 18 décembre 2020. Sur les 135 projets déposés dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt “Équipements structurants pour la recherche” (EquipEx+), DeepSea'nnovation porté par l'unité Systèmes sous-marins de l'Ifremer a été sélectionné.
Au cours des neuf jours de la campagne océanographique Sealex, entre Cannes et Vintimille, du 1er au 9 novembre 2020, les 35 marins et les 24 scientifiques à bord du Pourquoi pas ? ont effectué prélèvements et mesures géophysiques, afin d’identifier les traces potentielles des écoulements générés par la tempête Alex et d’évaluer leurs effets sur les fonds marins.
Jouvences, construction de nouveaux navires ou acquisition d’équipements en remplacement des moyens navals en fin de vie ou devenus obsolètes, la direction de la Flotte océanographique française a bâti une programmation portant jusqu'en 2035.
La première campagne du projet européen Focus s'est déroulée du 7 au 20 octobre 2020 au large de la Sicile, en mer Ionienne, le long d'une faille sous-marine active. Les techniques innovantes déployées avec succès, jamais tentées jusqu'alors, détecteront les faibles mouvements de l'écorce terrestre et permettront d'appréhender les aléas sismiques.
Fruit d’années de développement, Ulyx, le nouvel engin sous-marin de la Flotte océanographique française opérée par l’Ifremer, représente un véritable défi technologique. Seuls quatre pays au monde détiennent un tel robot, conçu spécifiquement pour la science et capable de plonger jusqu’à 6000 m de fond.
Ce jeudi 8 octobre 2020, au ministère de la Mer à Paris, François Houllier, président-directeur général de l'Ifremer, en compagnie d'Éric Derrien, directeur général de Genavir, ont reçu le prestigieux label récompensant les navires de la Flotte océanographique française des efforts fournis contribuant à réduire leur empreinte environnementale.
C’est en août que la Flotte océanographique française a repris la mer après 5 mois d’arrêt. Les missions scientifiques ou d’intérêt public à caractère prioritaire ont été privilégiées.
Les navires de la Flotte océanographique française reprennent leurs missions sur les océans du globe, après 5 mois d’arrêt. La durabilité de la pêche ou l’exploration des océans profonds seront au programme des grandes campagnes de la reprise.