Campagne Apero : Comment l’océan stocke-t-il le carbone ?

Du 2 juin au 17 juillet 2023, le Thalassa et le Pourquoi pas ? sillonnent l’Atlantique Nord-Est au large de l’Islande et de l’Irlande.

Co-dirigée par des chercheurs du CNRS, la campagne Apero vise à identifier les conséquences du changement climatique sur la capacité de l’océan à absorber le carbone.

Portée par trois laboratoires du CNRS, la campagne océanographique Apero* est l’une des plus ambitieuses de ces dernières années : une quinzaine de laboratoires français, européens et nord-américains en sciences de l’environnement, en océanologie, en climatologie, en sciences du numérique et en biologie sont impliqués et 120 scientifiques concernés dont 65 à bord du Thalassa et du Pourquoi pas ?.

En étudiant finement dynamiques et processus de la pompe biologique de carbone, les chercheurs espèrent obtenir des informations précieuses sur le rôle de l'océan dans la régulation du climat et le stockage du carbone. Observations et prélèvements seront effectués entre 200 et 1000 mètres de profondeur. Ces données sont essentielles pour mieux appréhender les conséquences du dérèglement climatique sur les écosystèmes océaniques.

 

*Apero est l’acronyme de Assessing marine biogenic matter Production, Export and Remineralization: from the surface to the dark Ocean, soit l'évaluation de la production, de l'exportation et de la reminéralisation des matières biogènes marines : de la surface aux grands fonds océaniques.

Ce projet bénéficie de la labellisation du consortium Jetzon (Joint Exploration of the Twilight Zone Ocean Network), réseau de recherche sur l’océan mésopélagique et bathypélagique adoubé par la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques.

Les laboratoires impliqués sont principalement rattachés au CNRS, à Sorbonne Université, à Aix-Marseille Université, à l’Université de Bretagne occidentale, à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), à l’Université du littoral côte d’opale et à Nantes Université.