Les grands défis de la Flotte océanographique française #EmbarquerSurlaMerMonde
Rassemblant la communauté nationale des sciences océaniques, la 1ère édition des Rencontres de la Flotte océanographique française du 29 mars au 1er avril 2021 offre l’occasion de faire un point sur l’importance de cette très grande infrastructure de recherche, l’une des cinq plus grandes au monde. Parce que la recherche scientifique et la collecte de données sont aujourd'hui essentielles pour mieux connaître et protéger l'océan, la Flotte océanographique française sillonne les mers du globe, au service de plus de 3000 scientifiques.
« La France joue un rôle majeur en matière de protection et de restauration de l’océan, avec la science comme pilier dans la prise de conscience collective et la décision publique. Et c’est grâce à la présence de la Flotte océanographique française sur les mers du monde que nous partageons cette responsabilité collective de préservation de l’océan, notre bien commun », rappelle François Houllier, Président-directeur général de l'Ifremer.
Fruit de siècles d'exploration, la Flotte océanographique française opérée par l'Ifremer, pour toute la communauté française, est la plus importante par sa taille des infrastructures nationales de recherche en environnement. Elle compte 18 navires et 6 engins sous-marins dont le plus récent Ulyx, une véritable prouesse technologique, à même d'intervenir jusqu'à 6000 mètres de profondeur.
Collecter des données
Multifonctionnelle et considérée comme l'une des cinq plus importantes flottes au monde, et comme l'une des trois plus grandes en Europe aux côtés de celles de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, la Flotte océanographique française sillonne les trois grands océans du globe - Atlantique, Indien et Pacifique - au service d'une communauté nationale de plus de 3000 scientifiques.
« Chaque année, à bord des navires hauturiers – Pourquoi pas ?, Marion Dufresne, L'Atalante, Thalassa - ou au plus près des côtes à bord de L'Europe, du Côtes de la Manche, de l'Antea..., 1800 scientifiques collectent des données, des abysses jusqu'à l'interaction océan-atmosphère. Ces connaissances acquises en mer alimentent 350 nouvelles publications par an. »
Olivier Lefort, directeur de la Flotte océanographique française.
Explorer des mondes inconnus
Scruter les grands fonds, comprendre les courants marins profonds et l'impact du climat sur leur évolution, découvrir de nouvelles espèces, étudier la biodiversité marine pour mieux la préserver : la Flotte océanographique française permet d’explorer des mondes inconnus, à l'image de ces deux campagnes d'envergure, Swings tout juste de retour et Geoflamme sur le départ.
Imaginer les campagnes du futur
Entre le renouvellement des navires et des engins sous-marins, les réflexions sur les façons de travailler et de réaliser les campagnes, ou encore la diminution de l’empreinte environnementale des équipements, un nouveau souffle sera donné à la Flotte océanographique française lors des années à venir.
Le comité directeur de la Flotte océanographique française associe le CNRS, l’Ifremer, l’IRD et le réseau des universités marines, sous la présidence du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Pour aller plus loin
→ Revivez la conférence de presse en ligne sur les réseaux sociaux de l’Ifremer :
→ (Ré)écoutez en podcast ces 3 sujets diffusés sur France Inter :
- Présentation de la mission Geoflamme dans Les Savanturiers
- L'interview de François Houllier, PDG de l'Ifremer, dans Les Chroniques Littorales
- Présentation de la campagne Swings dans La Terre au Carré
→ Consultez le communiqué de presse